lundi 18 octobre 2010

Dégustation : confiture de bleuet et d’amélanche des bois


Lorsque l’on lit sur philosophie de fabrication des confitures de Simon Turcotte, on sait que l’on affaire à un artisan qui a à coeur la fabrication d’un produit dont il sera fier.

« Depuis près de dix ans, je me consacre à élaborer des produits d’exception avec des ingrédients de grande qualité. J’utilise essentiellement des fruits du Québec, de préférence de culture biologique ou sauvage. L’ajout de jus de citron met en valeur les saveurs des fruits et son acidité favorise la conservation.

Mes gelées et tartinades sont fabriquées de façon artisanale et sont délicatement cuisinées en petite quantité, pas plus de quatre kilos à la fois. Cette méthode permet une évaporation rapide de l’eau contenue dans les fruits. Les parfums des fruits étant très volatiles, une cuisson prolongée détruit ce que nous voulons obtenir d’une bonne tartinade, soit l’impression de goûter l’été. »
C’est donc avec confiance que j’ai ouvert mon petit pot de confiture de bleuet et d’amélanche des bois que je me suis procuré sur le site de Terroir québécois cette petite boutique virtuelle dont je vous avais parlé lors de mon billet sur les coeurs de quenouille.

J’étais curieuse de goûter à l’amélanche que je ne connaissais pas. Enfin, que je croyais ne pas connaître, car en fait je ne la connaissais pas sous son nom français! En anglais, on l’appelle la Saskatoon berry et c’est une baie assez commune dans l’ouest canadien où l’on en fait évidemment des confitures!

Alors cette dégustation?


On sent la confiture pure comme celle fait à la maison. La confiture est très liquide ce qui rend l’épandage sur un pain peu absorbant (comme mon bagel) un peu ardue.

À la maison, lorsque je cuisine des confitures, j’ai pris l’habitude d’enlever une partie du jus en cours de cuisson que j’utilise pour faire des sirops à cocktail. Au final, en résulte une confiture plus épaisse. Personnellement, je préfère. Mais, si j’ai à choisir entre une confiture comportant 3 ingrédients (fruits, sucre, jus de citron) versus une confiture bourré aux agents de conservation et épaississant, mon choix est clair.

La confiture propose une parfait équilibre doux-amer de saveur qui rappelle ces balades en forêt à chasser les petits fruits. Le tout s’est très bien marié avec un morceau de cheddar fort et un croissant.

Donc, si la confiture liquide ne vous fait pas peur, c’est un beau petit produit à essayer.



Caroline (Twitter @carocloutier)

Aucun commentaire: